Tida est arrivé de Nagoya, après de longues heure d’avion et un changement à Pékin (ou Shanghai ?) vers 18h00 et Reiko et partis la chercher seule à l’aéroport en fin de journée, pendant que j’étais à mon cours de Japonais avec les collègues, chez Françoise.
Je suis rentré à pied tranquillement mais quand même un peu joyeux de retrouver Tida, je pressait le pas.
Les filles étaient déjà à la maison et avaient montés les valises. On a mangé un bon curry au poulet préparé par Reiko. Comme Tida m’avait ramené de la bière “Suiyoubi no Neko” dans sa valise j’en ai bu une avec plaisir.
On c’est fait quelques cadeaux. Dans l’après midi j’étais passé une fois de plus au potager, dans l’espoir de ramener des Radis que j’avais planté pour les manger avec Tida, mais malheureusement ils n’avaient pas encore poussé.
Parmis les Omiyage que nous a ramené du japon Tida : des Fundoshi (les pagnes-slips japonais :-) )
Aujourd’hui le plan de la journée est assez compliqué. Je vais travailler (et passe au potager après déjeuner ; mais toujours pas de radis… ), puis je retourne a l’appartement, vers 18h00. Je prépare mon “canard au miel et pomme de terres sarladaises” pour les filles. On mange et je rejoint Emilie devant le Paul Beusher de Bastille, mon pantalon d’été indien vert avec le pagne qui dépasse sur le devant.
Je trouve le moyen de faire un trou en fumant une Kretek du second paquet que m’a rapporté Eba-chan du japon.
Emilie me remet les clefs de sa maison ; on discute un peu, puis je retourne à l’appartement. Les filles s’apprêtent à partir en promenade. Le temps de me changer, je file à l’aéroport accueillir Jun et Akira de Kokkei no Doa.
Ils sont bien content de me retrouver, après une trentaine d’heure de voyage et un changement à Moscou ! Mais il reste encore une petite galère supplémentaire à laquelle on va faire face ensemble.
En effet, on se dirige vers le RER B, on achète le billet pour fontenay, on descend sur le quai pour apprendre qu’aucun train ne partira d’ici. Il faut prendre un bus de substitution jusqu’à Aulnay sous bois. Et bien sur on ne nous donne aucune indication sur ou trouver ce fameux bus de substitution. On traverse donc l’aéroport essayant de glaner des informations au petit bonheur la chance. Finalement on apprends qu’il faut changer de terminal avec la navette, et sur le parking une longue file d’attente nous confirme bien que le bus partira d’ici.
Reste a savoir si on pourra y monter et si il y aura bien un RER B a Aulnay sous bois. En attendant je suis en duplex avec Mr Gaël au cas ou on ne s’en sortirais pas.
On grimpe dans le bus, dans les derniers acceptés car ils ne prennent pas les voyageurs debout. 15mn environs pour rejoindre Aulnay Sous Bois. Et 20mn a attendre le RER B pour Robinson. Ambiance plutôt craignos. Je leur offre un soda, les gars se mettent a fumer des clopes avant de se faire rembarrer par des contrôleurs. Mais le train arrive finalement et nous ramènes jusqu’à Fontenay aux Roses. La maison est nickel, on met au point le rendez vous de demain pour la fête de la musique et je vais me coucher dans la chambre rouge.
Je me réveille tôt le matin mais il fait déjà chaud dans la maison d’Emilie. Je me repose un peut sur la méridienne. Akira est déjà debout et Jun est réveillé. On va sortir ensemble de la maison. Et c’est plus simple ainsi car le système des clés de la maison d’Emilie a changé cette année. On ne cache plus les clés près de la maison et on doit fermer le portail à clef a chaque fois.
J’arrive vers 11h30 a la maison. On a prévu de déjeuner avec véronique une amie de Reiko. C’est la dame qui a une belle boutique de chapeau dans le village saint paul. Elle est très gentille. Son maris était polonais, elle aime bien parler avec les étrangers.
Elle ont sympathisé avec Reiko la fois ou on est passé devant le magasin et nous avons acheté une belle casquette bleu verte qui allait parfaitement a ma petite grenouille.
Depuis elles se sont revus et un rendez vous avait été fixé ce jour là a 12h30 pour déjeuner et présenter Tida a véronique.
On va donc au village Saint Paul mais la boutique semble fermée. Je suis un peu inquiet que véronique ai oublié le rendez vous avec Reiko, on décide d’attendre un peut devant la boutique pendant que je vais faire la photocopie des flyers. J’ai oublié d’imprimer des flyers à l’Observatoire. Du coup Reiko voulait y aller tout à l’heure, près de beaubourg ou il y a une boutique bon marché mais il y avait trop de monde et elle a renoncé. J’y vais et la petite boutique internet de la rue de jouy est bien ouverte. Je fait les copies et rejoint les filles devant la boutique du village saint Paul. Elle sont en discussion avec un photographe japonais qui tient la galerie en face du magasin de chapeau. Je le connais déjà. On échange cartes et contacts.
Comme véronique n’est toujours pas la on suppose qu’elle a oublié. On change donc de plan et on va manger une délicieuse pizza marseillaise à “La Cerise sur la Pizza” tout près.
La serveuse est très sympa. C’est une italienne qui s’intéresse beaucoup au japon et parle assez bien japonais. Notre pizza Poire-gorgonzola est fameuse !
Après le repas on repasse a la maison pour chercher les instruments et on se met en route vers le café “Qu’a Fait Merlin” près du cimetière du père lachaise et la ou Reiko suivait ses cours de français de l’OFII.
Quand on arrive Laurent et ses potes sont en train de monter le chapiteau. On range les guitares dans la camionnette d’un des gars du groupe de Laurent et on attends tranquillement le début des hostilités. On joue entre 17h00 et 18h30.
La fête de la musique commence avec un genre de beatnik, guitare et voix qui fait des reprises contestables de ballades rock. Puis Bisou-Bisou, un duo marrant et énergétique. Reiko et Tida adorent les choregraphie ( surtout “j’aime, j’aime,j’aime… je t’aime !).
En parallèle, à côté de notre chapiteau, la crêperie a programmé un DJ japonais qui a apporté tout un matos de fous pour faire du gros son. Puis un peu plus loin un autre chapiteau, pour d’autres groupes. Ambiance fête de la musique, tous les sons se mélangent, mais on fait avec.
Tida joue en premier, luttant avec la techno agressives du japonais, ses ballades gentilles parviennent à faire danser les petites filles et séduire les jeunes hommes.
Puis Reiko et moi on joue “Oni no Ko”. Dans le public il y a Soufiane, le prof de français de l’OFII que Reiko aime bien.
Difficile de jouer dans le brouhaha mais on ne s’en sort pas trop mal.
Après nous c’est Jun et Akira qui réveillent tout le monde avec leur rock free et hystérique. Ce moment magique ou une famille de chinois promenant le grand père en fauteuil roulant passe devant la scène de Kokkei no Door, et s’arrête pour photographier le papy souriant devant ce pantin de diable de Jun s’excitant sur sa guitare puis photographiant ce même grand père entre Reiko et Tida.
Gaël nous rejoint un peu tard. il a donné rendez vous à un pote chef de restaurant dans la petite crêperie à côtés et ils sirotent du saké. J’en prends un verre sur ma bière. La soirée se passe tranquillement en buvant quelques bières. Les filles veulent rentrer ; mais je doit rendre les clefs de la maison d’emilie à Jun et Akira donc je reste un peu plus longtemps pour les attendre.
Après leur avoir donné les clés au moment ou je décide a me mettre sur le chemin du retour, Fabienne nous rejoint. Gaël à finit sa soirée aussi, et ici la musique est un peu forte ici, alors on décide d’aller boire quelques vodka chez fabienne. On rentre par les rues bruyante.
Chez Fabienne on se remémore le vieux temps en parlant de la fin du monde.
Nous nous levons vers 9h00 et prenons le petit déjeuner avec Tida. Puis on commence à préparer nos bagages pour le voyage à Lille de demain. On prépare aussi des sandwich pour le pique nique de ce midi à l’Observatoire avec Sandra, une amie de Reiko rencontrée lors des cours à l’OFII et marc son mari. Reiko et Tida on acheté beaucoup de cerises avec lesquelles je fait un bon clafoutis. Il y aura aussi un clafouti à l’abricot. On fait un petit balluchon dans un carré de tissus japonais, c’est un Furoshiki.
On se met en route a pied, je prends le furoshiki a la main, ça me va bien nous dit Tida qui décide de m’offrir le carré de tissus pour emballer mon Bento lorsque j’irais au travail. le rendez vous est à 14h00. On traverse la seine et on passe près de Notre Dame en travaux, et on arrive presque à l’heure. Mais Sandra et Marc sont en retard. On les attends à l’intérieur de l’Observatoire parce qu’il y fait un peu plus frais. Finalement ils ne vont pas arriver avant 15h00.
Comme ce petit pique nique à l’Observatoire c’est organisé un peu vite hier soir, je n’ai pas eut le temps de m’organiser pour avoir les clef des visites, du coup j’y vais un peut au culot.
Après discussion, et on doit appeler Harry qui va confirmer que je peut rentrer dans le campus pour faire le pique nique, on nous laisse entrer. Mais on ne peut pas rentrer dans le bâtiments ni monter sur le toit.
On s’installe sur l’herbe et on étale les victuailles. On a des sandwich, des chips, des jus…
On passe une bonne après midi puis on rentre a pied en faisant une belle balade a la fraîche, on passe par la rue Mouffetard pour faire visiter Tida.
Rentré à la maison on finalise nos bagages pour demain, la valise de Reiko avec nos affaires a nous trois pour 10 jours plus nos instruments que l’on porte sur le dos.
Tida porte la guitare de Nathalie dans une housse souple que j’avais récupéré du temps de l’Alphabet Désiré.
Finalement on partira plus tard que ce dont je me souvenait, le train est à 9h46 à la gare de l’est.
Nous partons donc ce matin pour Lille ou nous allons jouer au jardin écologique. C’est Laureline, danseuse rencontré lors du festival Paint Your Teeth de 2017 qui nous a dégoté ce bon plan.
Le TGV part de la gare de l’est ; petite galère pour y aller avec la ligne 4 qui est fermée et on doit courir pour récupérer le RER B jusqu’à Gare du Nord, mais une fois à la gare pas de retard au départ et une route tranquille, on arrive sans encombres à Lille.
D’un coup de deux stations de métro, on rejoint la station Maurice Pellevoisin en face de laquelle se trouve le “studio 59” ou répète Laureline.
On la retrouve dans la salle de danse à l’étage et on assiste en se reposant à la fin des répétitions.
Après la répétition, deux stations de métro de plus et on arrive à “Fort de Mons” où est l’appartement de Laureline qui nous accueille aujourd’hui. Laureline a acheté deux appartements dans cet immeuble, il y en a un qu’elle loue à un garçon qui n’est pas là aujourd’hui et a accepté de nous le prêter. C’est assez grand et confortable. Il y a un grand lit rond dans la chambre ou on va dormir avec Reiko. Tida dormira sur le canapé.
On pose nos affaires, puis on va manger en ville. Laureline à donné rendez vous à trois amies a elle dans un petit endroit : “Le pain quotidien”, un genre de café-boulangerie-salon de thé sympa.
On mange des tartines végétarienne en buvant une bière fraiche et en discutant avec les potes de Laureline. On prends notre temps mais bientôt il nous faut partir pour rejoindre à pied le Jardin écologique.
On traverse la vieille ville, puis les rues pavées charmante vers le nord de la ville. Le Jardin écologique était une friche sur les fortification Vauban, que des habitants ont décidé de gérer et d’aménager en jardin. C’est aujourd’hui une réserve naturelle en pleine ville. Et au milieux coule la rivière tortue.
Une scène à été installé en plein air, avec une buvette sur le côté dans un petit fourré, ou on fait aussi griller des saucisses au barbecue. Comme c’est la fête du jardin écologique, il y a d’autres activités organisées et en cours, du coup on a le temps d’installer tranquillement notre matériel.
La semaine dernière on a fait plusieurs essais au potager de Meudon pour tester l’amplification avec le petit ampli Yamaha acheté en 2014 à Tokyo. J’y branche en entrée un ZOOM H6 qui me sert de mini table de mixage pour 4 entrées. Le micro qu’on a acheté, le sanshin, ma guitare et le charango. La guitare de Reiko est dans l’entrée principale du Yamaha.
Le matériel installé et testé, on va pouvoir commencer. On joue “Oni No Ko” devant le public attentif, dans un cadre forestier tout à fait approprié, puis Tida joue 20mn ses chansons. Il y a pas mal de personnes pour nous écouter et on vend quelques CDs. Après le concert, en buvant quelques bières on sympathise notamment avec un couple sympa fan du japon qui sont venus avec leur bébé.
A 18h00 on quitte le jardin écologique et on va poser nos affaire chez Juliette qui est une amie de Laureline qui fait partie de l’association qui gère le jardin et habite tout près. Elle est peintre et dans son appartement on peut voir beaucoup de ses tableaux. On pose nos sacs lourds et on va faire une promenade autours du fort vauban de Lille. Il fait très chaud mais la promenade est ombragée. Il y a un site d’accrobranche ou Reiko aimerais revenir.
On fait une petite pause dans une buvette en plein air et on retourne devant chez Juliette. On l’attends une vingtaine de minutes en jouant à faire deux rythme différent avec chacune des deux mains.
On gagne à pied les rues de la vieille ville ou on se trouve un estaminet, je commande une carbonade avec des frites, Reiko a une salade, Tida des beignets de poisson.
On rentre ensuite chez Laureline. Il fait bien chaud et après la douche un bon bain est le bienvenu.
On se lève vers 9h00. Il n’y a pas grand chose pour le petit déjeuner à la maison, ni pour le déjeuner alors on décide de sortir pour trouver un supermarché. Il faut aussi acheter de la pommade pour soigner les piqûres de moustiques et des sprays anti-moustiques.
On trouve une pharmacie en prenant la direction opposée a la pyramide qui est devant chez Laureline.Dans ce magasin on demande la direction d’un supermarché et on nous conseille le Cora qui est tout près.
On marche donc un petit quart d’heure et on arrive au supermarché. On rentre par une cafétéria qui plait aux filles car ça leur rappelle le style des cafétéria de l’ère Showa des années 80 ( coloré ). On prends un café, un ju et une chocolatine. A la télévision, BFM TV boucle sur la canicule qui vient (la 1ère de 2019).
On va ensuite faire quelques courses qu’on ramène avec une balade sympa chez Laureline ou on se prépare une salade pour le déjeuner.
On prends nos affaires qu’on amènes dans une consigne à la gare de Lille EUROPE d’où les filles doivent partir pour Bruxelles.
Puis on va se promener en ville et visiter la cathédrale Notre-Dame-de-la-Treille. C’est une cathédrale moderne, hier en passant devant Laureline nous a dit que son mur de façade fait de marbre très fin laissait filtrer la lumières et que de l’intérieur c’était très beau.
Effectivement, la Cathédrale est magnifique. Il fait très frais dedans, du coup on a un coup de chaud en sortant et on va acheter des glaces qu’on mange à l’ombre sous les cerisiers.
Je raccompagne les filles à Lille EUROPE et on récupère les valises. La canicule à bien commencé, on distribue des bouteilles d’eau dans la gare. J’ai un coup de fatigue, et me repose pendant que les filles vont faire un tour de piano à quatre mains sur le piano de la gare.
Je les accompagnes ensuite sur le quai et leur train part pour Bruxelles.
J’ai mon sac sur le dos je rejoins la gare de Lille Flandre, saluant au passage la statue du tout petit François Mitterrand, et me rappelant du jour ou Héloïse m’avait parlé de cette statue. Nous étions venus à Lille ensemble depuis Marseille. Elle avait fêté son diplôme de science po à Aix, puis la soirée on était allé sur Marseille, on avait passé la nuit chez un ami a elle près du vieux port a fumer des Camels et je lui avait offert l’exemplaire caligraphié et enlluminé d’Eloé Feuille De Til que j’avais écrit pour elle. Et j’ai le rêve secret que dans un coin de sa bibliothèque ou de son coeur elle l’ai gardé.
On avait pris ensuite un train pour Lille, une autre fête, vietnamienne ou j’avais vu son Ao Dai, les robes traditionnelles vietnamiennes. Puis on avait dormis ensemble dans sa chambre universitaire. Chastement, j’étais au pied du lit. Le lendemain je repartais a Cayriech ! Au bilan en deux jours j’avais traversé trois fois la france ! (Paris - Aix - Marseille - Lille - Montauban ). C’était en 2003 ou 2004 et j’étais alors jeune et fou.
Et cette époque me revient en mémoire, je passe le pont sur la voie ferrée et monte dans mon train pour Paris. Il y fait plus frais qu’à Lille lorsque j’y arrive. Je décide de passer chez moi poser le sac qui est très lourd avec l’ampli et les instruments, prendre une douche rapide puis rejoindre Gaël chez Philippe et Rachel pour descendre les instruments qu’on va utiliser dans Paint Your Teeth dans le garage.
Une petite Kretek sur la route du Koto, je retrouve Gaël, on fait le taff puis on va chez Emilie, saluer Salome no Kuchibiru arrivés dans la journée. Tout le monde est content de me revoir !
L’occasion aussi de rencontrer la danseuse burlesque Odile.
On ne reste pas longtemps parce que j’accompagne Gaël chez Laurent Jarige, à côté du “Qu’a Fait Merlin” ou on va récupérer un ampli guitare que Laurent nous prête pour le festival.
Puis je rentre a pied, une dernière Kretek, un vent salutaire souffle dans la nuite et je rejoint mon Hamac.
Il fait chaud, il va faire encore plus chaud dans la journée. C’est l’occasion d’étrainer le Fundoshi, le pagne japonais que Tida m’a offert. Je le porte sous le samue noir, cadeau de Daichi.
Hier soir on a prévu un barbecue chez Emilie pour ce soir, après le concert au square Villemin. Je vise 11h00 chez Emilie, je part donc à 10h00, vais acheter trois baguettes chez Manon et du bon fromage chez Laurent dubois (Camembert, Sainte Maure, Comté, Chèvre) puis file en RER B chez Emilie.
Je retrouve toute la smala dans la cuisine. On met les victuailles au frais et tout le monde se prépare pour partir de la maison à 14h30, pour être au square a 16h00, installer le matériel, commencer le concert a 17h00, et finir à 19h00. Finalement les gars de Gokaku Ichigo Dan ont décidé de porter eux même le Chindon drum plutôt que de le charger dans la voiture de Gaël comme il en avait été convenu hier. Du coup Gaël n’est plus obligé de venir à Fontenay.
Il faut dire que les grosses boites en bois fabriquées par Anni-san pour les instruments de Goguaku, bien que robuste et bien faite sont très lourdes et encombrantes ; bien peu pratique. Du coup le chindon drum est porté directement avec ses bretelles, comme un accordéon.
On se met donc en route, RER B jusqu’à gare du nord, puis on marche à pied sous le cagnard jusqu’à la gare de l’est et derrière le square Villemin. On bois beaucoup d’eau mais il fait très chaud.
Une fois la bas on pose nos affaires dans le square, puis lorsque Gaël arrive avec la voiture, on commence les allers-retours pour décharger la voiture, on monte le matériel.
Les grouppes décident entres eux de l’orientation de la scène, ce n’est pas facile de tomber d’accord entre japonais alors on les pousse un peu.
Le spectacle commence avec Odile, puis Gokuhaku Ichigo Dan, Kokkei no Doa, Salome no Kuchibiru.
Odile à un numéro burlesque original mais risqué par ces temps caniculaires ; elle s’effeuille de plusieurs épaisseur de kimonos et finit par rentrer dans une sorte de transe agitant avec grace deux grands éventails à rubans. Après sa prestation elle continuera a danser dans le parc près du kiosque pendant que les autres groupes jouent.
Très opportunément une boutique de glace et smoothies c’est installé a côté du kiosque. La patronne est sympa, mais les hurlement de Jun de Kokkei no Doa touchent à ses limites.
Finalement le spectacle se déroule très bien malgrès la chaleur et chaque groupe a bien le temps de jouer avant qu’on lève le camp.
Finalement comme les gars sont fourbus, on charge a bloc la voiture de Gaël avec le chindon drum dans la voiture de Gaël et on se retrouve 1h plus tard chez Emilie.
En chemin on prends une sympa photo d’équipe devant les escaliers de la rue des deux gares.
Après avoir rangé une partie du matériel chez Emilie et ramené le reste chez Philippe et Rachel, on prépare la fête du soir. Il y a les bons fromages et le pain, les pâtes a l’italienne délicieuses de Satoshi, les saucisses qu’on avait prévu pour le barbecue annulé pour cause d’absence de barbecue chez emilie sont bouillies ou cuites à la poêle, il y a du tonjiru et du nikujaga préparé par Odile san.
Et les bons vins de maître Gaël, avec un fameux Rapatel choisi au hasard par Kyoko san qui a eut la main heureuse. Quelques cigarettes aussi partagées sous les étoiles en terrasse. Mme Odile me demande des conseil ; elle veut aller au Lido et cherche un accompagnateur. Ce ne sera pas moi car après demain je part en Allemagne, mais peut être arrivera t elle à dévergonder un des très sérieux musiciens de Gokuhaku Ichido dai ?
La fatigue commence à se faire sentir et tous petit à petit finissent par aller se coucher et on reste à siroter et refaire le monde mon vieux copain Gaël et moi tard dans la nuit.
Le vin de la veille étant nature et bon on se réveille frais et dispo de bon matin. Enfin frais n’étant pas vraiment le mot en cette semaine caniculaire.
Gaël passe la matinée à réparer les rideaux roulant de la maison d’Emilie tandis ce que je vais de ci de là tantôt l’aidant, tantôt discutant avec les uns ou les autres.
On déjeune des reste de la fête d’hier soir puis Gaël rentre sur Paris. Ce soir il n’y a pas de matériel spécifique à apporter, le concert est à l’International une salle toute équipé. Aujourd’hui la canicule devient sérieuse, on va monter dans les 35° (Et on ne savait pas qu’un moi plus tard on aurait le pic historique de 42° sous abri à Paris !).
On se met en route pour être à 16h00 à l’International (comme hier 14h30).
J’emmène tout le monde a gare du nord, on fait un changement sur la 2 et on descend à Ménilmontant. A l’International tout le monde souffle : il y a la climatisation !
Je n’en profite pa beaucoup, ayant décidé de repasser par mon appartement pour lancer une lessive, prendre une douche et me changer. Et puis comme c’est l’anniversaire de Kazumi san aujourd’hui une mission tout à fait spéciale m’a été confié par Mizuno san, je doit acheter un gâteau au chocolat myrtille, que je porterais sur scène à la fin du concert de Salome. Gaël me recommande un fameux pâtissier (qui s’avérait finalement être plus un chocolatier qui fait aussi des gâteaux).
Bref je me met en route sous le soleil dur et descend la rue Oberkampf, faisant halte dans un supermarché ou je bois un café glacier délicieux.
A l’appartement je lance la lessive, me prends une douche et sort mon yukata bleu de matsuri d’été, je m’énerve un bon quart d’heure pour nouer le obi et sort nature sans rien dessous. Confortable.
En chemin je m’arrête a la boutique recommandée par Gaël mais ils n’ont pas vraiment de gâteaux juste des tartelettes. Je reprends donc la rue oberkampf espérant trouver une pâtisserie plus proche de l’international pour pas que le gâteau fonde. Je trouve une boutique parfaite “la pâtisserie Confetti”. Je prends un grand et beau gâteau au triple chocolat dans une jolie boite que je range dans mon furoshiki et je me rends à l’international ou discrètement je range le tout au frais dans le minibar.
Puis vais boire une bière tranquille en attendant le début de la soirée. Mais les clients n’arrivent pas en masse, rapport aux conditions météo. Un courageux japonais a fait la route depuis le japon pour écouter Salome No Kuchibiru.
Le public arrive mais vraiment au compte goutte. Sylvain Sama tire un peut la tronche, mais au final le compte y est, entre autre grâce à Gwen san qui se démène grandement pour mettre l’ambiance.
Entre les performances, je joue le rôle du maître de cérémonie, annonçant les divers groupes, faisant les présentation et détaillant les CD ou goodies à vendre.
L’impro du jardin grégoire est très belle et intéressante (guitare et clarinette), puis, un peut courte vu le temps de préparation, c’est Mme Wazabi, travestie qui chante un morceau Enka.
Odile san, dans sa propre performance jouant avec les codes du film noir japonais, puis accompagné par Niels et --- à la clarinette, en mode burlesque horreur jouant avec un couteau a lame retractable. Je me prends au jeu et improvise avec elle. Vers la fin Gaël trouve la performance trop longue et va enlever Odile pour provoquer la fin.
Salome no Kuchibiru, dont le spectacle se solde par un “joyeux anniversaire” a Kazumi, alors que j’apporte sur scène le gâteau avec 4 bougies.
Puis Kokkei no Doa, plus punk et énergique que jamais, on retrouve l’esprit des premiers Paint Your Teeth.
Après le concert on plie rapidement les bagages, les gars sont un peut dans le stress de rentrer seul chez Emilie, mais je leur dit que je les accompagnes au RER B à gare du nord et ça les rassures.
Avant de partir, je fume une Kretek devant le bar et il y a ce videur (dont j’apprendrais plus tard qu’il a refusé l’entrée ce soir à François, sous prétexte qu’il était habillé en femme ! ) Qui me parle du japon ou il a habité à une époque… le gar est un peu bizarre, arrive Odile, il se met a la draguer, lui propose carrément de s’installer avec lui… et moi je traduit tout ça avec des pincettes.
On se met donc en route jusqu’à gare du Nord et arrivés sur les quais du RERB tous les trains affichent “Retardé”. J’apprendrais plus tard que ce retard est lié a un incendie a proximité des voies en banlieu.
Je décide donc d’attendre avec eux pour m’assurer qu’ils aient bien un train, train qui arrivera effectivement une heure plus tard. Arrivée annoncée d’ailleurs plusieurs fois avec des horaires très bizarres, changeant d’une minute parfois. Du coup j’attends vraiment que ce train arrive et que je puisse saluer par la fenêtre une dernière fois les japonais en partance dans la nuit incertaine des banlieues pour Fontenay aux roses.
Sortant de la gare je décide de retirer mes billets pour demain matin, mais tout les automates sont en pannes dans la gare du nord. Je marche jusqu’à la gare de l’est, fermée ; je rentre donc dépité chez moi en me disant que demain je devrais me lever encore un peu plus tôt pour avoir le temps de retirer le billet à l’automate.
Finalement c’est vers 2h30, après avoir bouclé les bagages et rangée la lessive que je peut me coucher dans mon hamac pour une courte nuit.
Finalement je parviens à imprimer mon billet, le jeudi matin à la gare de l’est mais a cause de l’incendie d’hier dans la nuit le train prévu pour 7h30 aura 1h30 de retard… ce qui montre que ça valait la peine de se lever tôt.
C’est un TGV assez confortable qui nous emmènes tout de même à Frankfort ou un autre train rapide de la deutsch bahn nous conduira à Berlin.
À Frankfort je mange un sandwich froid au poulet. Installé dans le train, quelques minute après le départ, une vague soif me conduit à la voiture bar. La bière n’est pas très chère et elle est bonne. Un gar s’installe à côté de moi pour déjeuner d’un plat de pâte. C’est un français, on finit par sympathiser. C’est Raphaël Koenig, il est professeur en littérature comparée, et c’est quand je lui parlait des japonais “undergrounds” de Paint Your Teeth qu’il s’est intéressé, ayant lui même étudié l’art des fous, notamment au japon dans un centre près de Biwako.
S’en suit bien sur une longue et intéressante discussion sur l’art, le japon et … les trains allemands. Et mon compatriote qui a vécu à berlin il y a 10 ans me confesse qu’aujourd’hui les allemands ont honte de leur réseau ferroviaire, qui était tant réputé pour sa ponctualité. Il n’y aurait pas de trajet sans de multiples retard dû à la vétusté des trains et du réseau.
Moi je pense a nos trois changement pour rentrer de Pragues à Paris ! Et je me dit que ça va être difficile…
Arrivé a Berlin, je ne reconnais plus la gare ou pourtant j’ai du arriver il y a 15 ans en 2003 lors de mon voyage en Allemagne Pologne et république Tchèque.
Je trouve une boutique de friture et je me fait un cornet de poulet frit presque aussi bon que le karaage japonais. Mais j’ai encore faim ! Un autre cornet de nouilles chinoise me remplit bien l’estomac. Je sors devant la gare, il fait bon comparé à la canicule parisienne, du coup je décide de marcher directement jusqu’à Ponte Carlo, de toute façon c’est la bas qu’on s’est donné rendez vous compte tenu du retard de mon train, il était difficile de passer d’abord à l’hôtel.
Je longe la Spree, le parc est super agréable, la route passe par Alexanderplatz, je reconnais les lieux que j’avais visité en 2003, la statue de Marx et d’Engels est toujours là, comme celle des ouvriers qui construisirent Berlin. Je continue et traverse le pont qui mène à la Heinrich Heine Strasse ou je trouve le restaurant Italien Ponte Carlo ou nous sommes invités à jouer aujourd’hui.
C’est grâce à Mihan que j’ai rencontré en 2013, juste avant mon premier départ pour le japon que j’avais rencontré Mihan.
On préparait notre premier voyage et on s’était dit qu’une bonne manière d’avoir des contacts sur le japon était le Couch Surfing. On a créé des comptes sur le site.
Au fond je n’ai hébergé qu’une japonaise cette année la, Mami-chan, elle était marrante. On avait fait une balade à paris, et je me souviens qu’elle avait été choquée par les grèves des bus. Elle adoré les livres illustrés pour enfant et surtout Tistou et les Pousses Verts. Elle collectionnait aussi les photos de bouches d’égout.
C’est a la même période que je recevais le message de Mihan. Des amis lui avait offert des billets pour Paris et elle avait envie de découvrir la ville de façon authentique. Elle me demandait de lui servir de guide pour une petite ballade, ce que j’acceptais avec plaisir.
On se retrouvait à Montmartres dans le square Nadar au pied de la statue du chevalier de la Barre.
Jolie petit brin de fille, nous traversâmes Paris au fil d’une discussion passionnante.
Dans les jardins du palais Royal on fit une petite pause pour manger des gâteaux que nous avions achetés, puis On s’arrête a l’Église de Saint Germain l’Auxerrois où il y avait un concert d’orgues. On traversa l’île de la citée, par la place Dauphine ou des vieux jouaient a la pétanque, puis poussames jusqu’a Maubert et remontames sur Saint Paul ou je l’invitait à venir prendre un thé chez moi. Elle acceptait, mais Nathalie et Michel étaient déja venu faire des trucs sur internet, je fit donc les présentations et nous bûmes ce thé continuant notre discussion pendant que Michel et Nathalie nous laissaient seul. Finalement il se faisait tard et elle était résolument sage. Je la raccompagnais cependant à son hôtel miteux près de la gare du nord. Nous promirent de nous revoir deux jours plus tard pour une visite de l’observatoire, une autre ballade dans Paris, je l’emmenait ce soir là diner chez Lengué, et la racompagnait de même à son hôtel, puis rentrait sagement a la maison, cela en resta a une platonique complicité d’esprit.
J’avais essayé de garder le contact qui s’était au fil des année étiolé, et j’avais craint en la contactant en 2019 qu’elle n’ait complètement oublié cette promenade d’un printemps à Paris. Elle se souvenait bien !
Je lui demandais des conseils d’endroit sur Berlin ou nous produire Tsuki no Ko et Tida, je contactais ensuite les lieux et eut pas mal de réponses. Parmis eux Ganbi qui tient le restaurant Ponte Carlo et est aussi artiste et chez qui nous allons jouer ce soir là.
Ganbi boit un verre en terrasse et m’accueille très chaleureusement, m’offre un café italien et me propose la grappa avec, il parle beaucoup et pas trop mal français, anglais… et me tient compagnie pendant que j’attends les filles.
Elles sont là comme convenue vers 19h00. Le restaurant de Ganbi est plus tôt petit, il nous propose une petite amplification, juste un petit ampli pour la guitare et une vieille table de mixage, et un vieux microphone, une antiquité mais la qualité allemande d’avant la chute du mur !
On improvise la scène en poussant quelques tables et lampes du bric à brac. Dans un angle, sur les banquette on pose les instruments. Je vais jouer tout en acoustique, Reiko et Tida utiliserons le petit ampli et le micro de voix qui fait un son correct dans toute la boutique.
Il n’y a pas beaucoup de clients, la plupart sont dehors en terrasse, mangeant ou buvant des bières. Ganbi nous dit de commencer un peu plus tard, que des amis viendront…
Un ami de Ganbi, japonais qui parle bien Français , bassiste ayant joué avec “the flying dutchman” passe. On discute un peu avec lui mais il ne peut pas passer.
Finalement vers 21h00 Tida commence son tour de chant, on fait rentrer un petit auditoire, des amis qui étaient dehors, il y a la une petite bande de vieux copains apparement.
Quelques touristes passent aussi mais ne restent pas (ces chinoise qui ont fui après avoir ouvert la carte ; pourtant les prix n’étaient pas rédhibitoires).
Puis on joue “Miginbi”. Je raconte l’histoire en anglais, improvisant avec hésitations, par peur d’ennuyer un auditoire qui ne comprendrais pas l’histoire. Et je ne me doute pas que presque tout le monde comprends le français !
Mais j’arrives jusqu’au bout et le spectacle est applaudi et apprécié, on vendra même quelques cd.
On finit la soirée autours d’un bon repas préparé par Ganbi et d’un bon vin offert par quelques amis. Une bonne tablée, on parle d’art, de Berlin, bien sûr du mur qui marque encore les mémoires trente ans après.
Tida a rencontré un admirateur avec qui elle est en grande discussion. Mais l’horloge tourne, il est bientôt temps de fermer la boutique pour Ganbi et de rentrer a notre hotel pour nous. Ganbi nous fait appeler un taxi et me glisse un billet de 20 euros pour le payer (ce qui est plus du double de la course).
Arrivé à l’Hôtel, le taxi décharge un peu vite, et passe la guitare de Nathalie a Tida un peut fatiguée et pompette qui la laisse tomber sur le sol dans un grand bruit.
Une fois dans la chambre j’ouvre la housse pour constater les dégâts… la guitare est abîmé ! Elle est tombée sur le bord, un bout de la table c’est décollé et le vernis est impacté. Reiko dit qu’il est temps de dormir et qu’on verra demain, mais je suis inquiet et passe une mauvaise nuit. Dommage.
J’ai mal dormis, je n’ai pas arrêté de penser à la guitare cassée. Du coup j’ai fait des recherche et ai trouvé un luthier à Berlin, son atelier est dans le quartier de Mitte, pas très loin de notre hotel. Le site web a une partie en français, je suppose donc qu’il est francophone et qu’on pourra lui expliquer notre situation et lui demander conseil. Je souhaite entre autre savoir si cela est réparable, si on peut continuer à utiliser la guitare sans l’endommager plus.
J’en parles au petit déjeuner, que nous prenons dans la cuisine commune, et nous sommes d’accord pour commencer par aller rendre visite à ce luthier, puis nous retournerons à l’hôtel et irons voir le monument commémoratif du mur de Berlin.
On prends le métro jusqu’à la station Pankow puis nous remontons la Florastrasse jusqu’à l’adresse indiqué. C’est une porte cochère, il faut entrer et traverser la cours intérieure, on trouve une petite porte on sonne, un homme assez grand vient nous ouvrir. Il est français, c’est le luthier Mathieu Wateau. On lui explique qu’on est venu pour lui demander des conseil sur la guitare qui est tombée hier, il accepte de l’examiner. Avec un petit miroir il regarde l’intérieur, apparement les barrages n’ont pas étés endommagés. Il pense que c’est assez facilement réparable, il faut coller un petit renfort à l’intérieur de la caisse et recoller. Si on veut aussi refaire le vernis (et pour que ce soit bien fait il s’agit de refaire tout le vernis de la guitare, cela sera plus cher. Dans les 500€ 600€ d’après lui.
On le remercie pour ces renseignement et il nous montre un peut son atelier et son travail. Ça sent bon les essences de lutherie. Dans un coin de la pièce un petit poêle sert à chauffer l’atelier l’hiver.
Il nous montre quelques prototypes de guitares qu’il réalise et nous propose même de les essayer.
On repart amis, en lui laissant les dates de nos prochaine performances. Peut être viendra il nous écouter.
On retourne à l’hôtel pour poser la guitare, déjeuner d’une salade et repartir pratiquement de suite pour Gedenkstätte Berliner Mauer ou il y a une promenade avec un monument commémoratif et une partie conservée du mur de Berlin.
C’est une bande de verdure qui suit le tracé de l’ancien mur. Planté de piquet métallique rouillé figurant une frontières perméable, on peut slalomer entre les piquets, passer d’un côté ou d’un autre. Ils sont similaires aux tiges de fer qui maintenaient le mur de béton. Ils symbolise la construction du mur et mènent jusqu’à la chapelle de la réconciliation, une ancienne église qui c’est retrouvé inaccessible après la construction des mur, tomba en ruine et fut détruite en 1985. La chapelle que l’on voit aujourd’hui a été construite en 2000. Ses murs sont en terre et contiennent les gravats de l’église originale.
Avec Tida on rentre dans la chapelle, l’atmosphère est très recueillie et chaleureuse en même temps. La lumière sur les murs de pierres.
Un peu plus loin, il y a un morceau du mur encore debout. Il fait chaud et Reiko se promène avec l’écharpe bleu et rose que m’avait donné Fabienne comme un châle, devant le mur on dirait une sorte de petit fantôme dans un labyrinthe.
Plus loin encore, le site d’un cimetière dont les tombes ont dû être déplacées pour la construction du mur. Il y a beaucoup de groupes de Rom qui vous tendent une feuille de papier a cet endroit.
On poursuit notre promenade jusqu’à Alexander Platz, mangeant une pizza (avec de la poire et du fromage encore ! ce doit étre la mode cette année !). A Alexander Platz, je retrouve les lieux où j’avais été lors de mon voyage en 2015, nous passons devant le monument a Marx et Engels. On rentre dans l’église St. Marienkirche, on se repose un peut en écoutant l’orgue dans ce lieu très reposant.
Puis on passe devant la cathédrale, traversons sur l’île aux musées.
On se repose encore sous les arcades de la Alte Nationalgalerie, puis on reprends notre promenade, on rentre dans la galerie, dans les parties gratuites ou on flâne, une très belle statue de la belle au bois dormant me fascine.
Mais le musé est payant, on continue notre promenade dehors, profitant du beau soleil. Dans la Neue Wache, la statue de la Mère et son fils mort m’avait marquée en 2005. Le lieu touche aussi Reiko qui se recueille devant le monument.
Nous remontons la Unter den Linden Bundesstrasse, jusqu’à la porte de Brandebourg, ou un concert est organisé sur une scène immense, on fait les balances.
On se promène un peu dans le Berlin Tiergarten, mais on a bien vite envie de rentrer, on cherche le bus du côté de la potsdamer Platz mais on le trouve pas, il y a des travaux. On retourne à la porte de brandebourg pour prendre le métro de la Pariser Platz.
On rentre à l’hôtel un peut fatigué et on passe une soirée tranquille.
On se lève assez tôt le matin et on sort assez tôt pour faire une petite promenade dans le coin pour chercher une boulangerie.
On tourne a deux coin de rue et on trouve un petit jardin public avec un parc pour enfant. Sur un banc un clodo se réveille, il est encore tôt. On rentre dans le parc pour enfant, il y a une balançoire, une carcasse de bateau pirate que l’on peut escalader comme une cage-a poule. Il y a une belle lumière et je fait quelques belles photos.
C’est un petit quartier tranquille, un peu bobo pour hipster. Des magasins de jouets en bois, des resto vegan, asiatiques, des boulangeries-salon de thé avec des pains spéciaux, une tricoterie… et en même temps on trouve garé ici et là d’anciennes pièces de collections de l’ère soviétique. Beaucoup de rideaux de boutiques sont peint par des artistes. Il y a pas mal de tag et de street art aussi. On continue la ballade et on passe devant une boulangerie Bekarei, the good baking compagnie, ça a l’air très bon, on se dit qu’on repassera tout à l’heure acheter quelque chose pour déjeuner.
Quelques temps après on remonte la Stargarder Stasse, qui arrive devant le Planétarium Sweiss. Le bâtiment, construit quelques années avant la chute du mur nous plait beaucoup a Reiko et à moi. Il y a un cadran solaire très original, et encore un jardin d’enfant avec centaures, grenouilles géantes et serpents de mer en mosaïques céramique.
Sur le chemin de retour à l’hôtel on s’arrête à la boulangerie on achète de très beaux pains originaux. Un genre de poulbot gentil mais un peu sans manières très tranquillement nous grilles la place puis discute longtemps avec la vendeuse.
L’occasion de constater qu’en allemagne on dit biel Chokolatine et non pain au chocolat :-)
On rentre à l’hôtel se reposer quelques temps puis on décide d’aller répéter dans le Mauerpark (le parc du mur littéralement, le mur de berlin passait au centre de ce park qui était divisé en deux) tout près que nous à recommandé ----- de la chambre voisine que les filles ont rencontrés dans le couloir et avec laquelle elle ont sympathisé.
— - nous a expliqué que il y a une super brocante dans le Mauerpak le dimanche matin et nous recommande d’aller y faire un tour. Comme Reiko a envie d’aller répéter sur l’herbe cet après midi, on se rend dans le parc. Sur la route on repère un magasin de musique intéressant, ils ne proposent que des instruments du monde, et ils ont un Pipa chinois ! Je me dit que je retournerais là pour l’essayer. Le parc est assez grand, a cotès d’un grand stade, le Friedrich-Ludwig-Jahn-Sportpark. Il reste un morceau du mur dans le parc, a cotès du stade, réservé aux street artiste qui peuvent graphiter librement.
On s’installe dans l’autre partie du parc, il y a un petit plan d’eau, on trouve un endroit a l’ombre et on sort les instruments pour répéter un peut, et se reposer une petite heure avant de retourner à l’hôtel.
vers 17h30 on part de l’hôtel on a rendez vous à Lagari a 19h00, dans l’après midi d’hier j’avais envoyé un message pour confirmer le rendez vous et demander ce que nous devions apporter comme matériel. La réponse était “combien pensez vous avoir d’invités”. J’ai répondu avec franchise que nous ne connaissons pas beaucoup de personnes à Berlin, et que peut être les 3 ou 4 personnes que nous connaissons et avons contactés viendraient.
La route en métro jusqu’à Lagari, dans le quartier de Neukölln est assez longue. C’est un quartier plutôt sympa, populaire et multiculturel. On marche un petit quart d’heure depuis la station de métro et on arrive au café. C’est plutôt petit mais il y a une cave grande et équipée. On pose nos affaires, j’assemble ma guitare et on décide d’aller manger quelque part. La patronne nous dit qu’elle ne fait pas de cuisine dans le bar et nous recommande un resto indien pas très loin.
Les patrons sont un peu froids mais comme on ne parle pas allemands, et eux ne parlent pas anglais cela peut se comprendre.
On trouve le resto, on peut manger au frais sur le trottoir sur de grandes tables. Je commande un plat épicé au poulet un un naan au fromage avec une bière. C’est très bon, après le repas on va acheter a boire dans une supérette et on retourne à Lagari. La première chose que je remarque c’est que des clients et la patronnes sont en train de manger sur les tables à l’extérieur, alors qu’on nous avait dit … .
Mais bon on rentre au frais et on commence à réfléchir ou et comment on va jouer. Ce sera difficile de jouer dans la cave, peut être en terrasse ou à l’intérieur, en acoustique. Le temps passe, certains clients en terrasse voudrait nous écouter, mais à ce moment là la serveuse jeune, qui est arrivé lorsque les vieux patrons sont partis et parle anglais nous fait comprendre que si on ramène aucun client on ne peut pas jouer.
On rentre donc sans avoir fait ce concert dans cet endroit qui pourtant aurait pu être sympa.
Un peu dépité arrivé a l’hôtel, on va faire une promenade avec Reiko qui m’amène dans un endroit sympa, une ancienne brasserie transformé en lieu de concert et d’exposition, avec quelques bars en extérieur. On s’assoit a une petite table pour boire tranquillement une petite bière, il fait bon on peut regarder les étoiles. Puis on rentre paisiblement dans une nuit fraiche, demain il fera presque 40, on a du mal a y croire.
Aujourd’hui la météo à prévu 40°, il va faire très chaud. On fait notre promenade matinale habituelle pour aller acheter notre pain à la boutique de la petite fille qui tire la langue, puis après le petit déjeuner pris à l’hôtel on décide d’aller à la brocante du Mauerpark que nous à recommandé ----. Il fait déjà très chaud.
On reprends le chemin emprunté hier pour aller au parc mais on contourne le stade, on finit par se retrouver sur un genre de trottoir qui longe la voie de tramway et débouche finalement.
Le parc ne paie pas trop de mine mais est très sympa, à côté du mur aux graphiti, des bancs sont installé, des musiciens viennent jouer ici librement sur des scène improvisé. C’est assez grand pour que ça ne soit pas la cacophonie. Un peu plus loin, les barnums de la brocante. Il y a beaucoup de stand et beaucoup de monde et il fait terriblement chaud. On se promène cependant, entre les étalage de vêtements fashion ou vintage, les reliques de l’époque soviétique ou pire avant des objets nazis. mais il y a aussi des bons produits, un café glacé délicieux et admirablement préparé dont on se régale avec Reiko. Tida fait quelques emplettes, tee shirt, robes qui lui vont bien.
Reiko elle achète un flacon de sirop de rose auprès d’une dame qui le produit elle même a partir de roses qu’elle trouve dans des grands parcs à Berlin, elle nous dit d’où proviennent les roses en question, je ne l’ai pas mémorisé mais je pense que c’est écrit sur l’étiquette du flacon.
On décide de rentrer en repassant par le parc d’hier. Le chemin est poussiéreux sous la chaleur, on cherche un peu de fraîcheur sous les arbres et auprès de ce musicien qui joue de l’orgue de verre. On s’assoie quelques instant pour l’écouter. Il y a une série de verres plus ou moins remplis et en faisant glisser les doigts humides dessus, l’artiste produit les notes. Il interprète plusieurs standards classiques à la perfection, c’est une musique rafraîchissante. Mais c’est à présent que je me renseigne sur ce genre d’instrument qui existait déjà à l’époque de mozart que je découvre sa réputation sulfureuse : accusé de provoquer la folie, il avait été frappé d’interdiction au XIXème siècle. Le principe de l’instrument ancien fait de cylindres de verres tournant autour d’un axe était différent de celui des verres plus ou moins remplis d’eau mais le son et l’effet est bien similaire.
Nous rentrons à l’hôtel en repassant par le parc d’hier. On passera l’après midi à l’hôtel, impossible de sortir par cette chaleur, si ce n’est pour aller acheter des Baggels a la boutique du coin de la rue et une bière que je boirais tranquillement sur le fauteuil de l’hôtel, regardant un documentaire sur l’histoire du mur de berlin pendant que Reiko est plongée dans la lecture de livres pour enfant magnifiquement illustrés.
Finalement nous sortons vers 18h00, l’air est asphyxiant, on a l’impression d’entrer dans un four. L’asphalte renvoie la chaleur par un dessous, il est difficile de marcher jusqu’au métro.
A l’ombre ça peut aller mais marcher en plein soleil n’est pas facile. On arrive au café Artliner ou Tom Leewho organise tous les dimanche une scène ouverte. Encore un ami de Mihan avec qui elle nous a mis en contact.
On rencontre Tom attablé avec quelques invités qui vont se produire aussi ce soir. On fait connaissance et Tom nous explique comment cela va se passer. On pourra jouer une vingtaine de minute chacun, en comptant le temps de mise en place.
La soirée commence donc, une bière et l’éventail qu’on ne quittera pas de la soirée. Tom chante quelques chansons seul, puis rejoint par le gar qui était au bar et très bon guitariste. Puis il invite Tida a monter sur scène. Elle joue son tour de chant habituel et c’est admirable, j’aime bien la reprise qu’elle fait de cette chanson japonaise des années 80 “Mushi no Onna”, la femme insecte !
Puis nous montons sur scène avec Reiko et interprétons les chansons de notre conte “Miginbi”. Il y a une très bonne ambiance dans la salle, le groupe qui jouera après nous (un gar et une nana) met l’ambiance en tapant dans leur mains sur “Yama ni noborinasai”.
Après nous ce groupe justement le gars, gay avec une voix a la Fredy Mercury accompagné par une pianiste, belles chansons. Dans la salle tout le monde participe, il n’y a pas de batteries mais un cajon qui tourne de mains en mains. Sa roule aussi, pas seulement du tabac, la marijuana est tolérée à Berlin.
Puis le groupe de Tom Leejohn, continue à animer la fin de la soirée d’un son entre folk et bluesrock. Les musicien arrivent les un après les autres, avec des tronche de vieux berliners enracinés à leur quartier.
La meilleure soirée que l’on aurait pu passer !
Le moment de rentrer, on prends le métro jusqu’à Alexander Platz, j’ai rentré le chemin jusqu’à notre hotel (Old Town Hotel) dans mon téléphone et suit les indications, on me recommande de changer pour le tram, ce que je nous faisons de justesse, un des derniers tram a partir nous amène… à la mauvaise adresse, il y a deux Old Town Hotel à berlin ! Les filles le savaient puisqu’elle c’étaient déja faites avoir le premier jour.. mais pas moi. Je regarde comment rejoindre le bon Old Town Hotel en nous évitant de prendre un taxi, par chance il y a un autre tram qui peut nous amener a bon port… a condition de le prendre dans le bon sens. Ce qu’évidemment nous ne faisons pas et nous nous en rendons comptes après 5 stations. On repart donc dans l’autre sens, une chance que ce tramway roule assez tard, et finalement nous arrivons a côté de l’Hotel !
Mais la nuit a rafraîchit l’air et a rendu finalement ce long retour presque agréable après la journée caniculaire.
Notre dernier jour à Berlin. Par contraste avec la chaleur d’hier il fait très bon aujourd’hui. Après le petit déjeuner de bon pain de la désormais habituelle bonne boulangerie de la petite fille qui tire la langue, on va faire la lessive à la laverie. On patiente devant la boutique avec Tida pendant que le linge sèche puis nous retournons à l’hôtel.
Pour déjeuner nous nous installons en terrasse de l’un de ces restaurant asiatique de la très bobo Dunkerstasse de Prenzlauer Berg. C’est très bon, je prends des yakisobas au poulet, Reiko un Bobun et je ne sais plus ce qu’a pris Tida. De toute façon on a bu des bières
L’après midi on repasse par l’hôtel avant de retourner une nouvelle fois au Mauerpark, car Tida pense y avoir perdu son beau capodastre lorsque nous y avons répété avant hier après midi. Personnellement, je doute que si elle l’y a effectivement oublié il s’y trouve encore. Et c’est bien le raisonnement d’un européen, on sait par essence qu’il ait très peu probable que l’on retrouve un objet oublié, même si on a une idée de l’endroit. En effet on se dit que si quelqu’un l’a trouvé, il l’aura pris. D’autant plus qu’il se dira (remarquez la récursion) que si quelqu’un a oublié un objet ici, il ne reviendra pas le chercher, puisqu’il ne pensera pas le retrouver, s’attendant à ce que quelqu’un se le soit approprié. Ceci est généré par cela et génère cela.
La façon de penser japonaise est toute différente, elle s’était illustré une fois ou je me promenais dans le petit square à côté de la charmante rue des thermopyles avec Reiko. On trouvait par terre éparpillé un petit tas de carte Pokémon. Moi je sais mon neveu collectionneur et je me dit “voilà qui fera son bonheur”. Mais Reiko me dit que celà est très mal, car cela fait de moi un voleur d’une part, en supposant que la personne ayant perdu ses cartes reviennent les chercher dans un endroit ou il sait qu’elles peuvent se trouver elle ne les trouverais pas car je les aurais volés.
Pire encore, en les offrant à mon neveu, je fait de lui un quasi voleur, le receleur du larcin. La bonne manière d’agir est de mettre les cartes a l’abris des piétinements, en tas dans un endroit visible afin que celui qui aurait perdu puisse retrouver.
Bien sur, on se dit que personne ne viendra ; mais c’est faux l’exemple même ce matin là de Tida, qui nous amène au Mauerpark, en espérant retrouver un capodastre de trois sous.
Sur le chemin du retour on s’arrête dans le magasin d’instruments anciens repéré hier. Mais ils ne sont pas très sympa. Tida achète un capodastre pour elle, Reiko trouve des petites clochettes à rajouter à son bracelet de pied. Mais lorsque je demande a essayer le Pipa qu’ils ont, c’est au prix d’efforts non dissimulé qu’on me le descend du clou. C’est visiblement un instrument de seconde main, mais on me prétend qu’il est neuf. Je ne peut pas vraiment en tirer un son, il est plutôt lourd. Je remercie et aide a le remettre en place et on s’en va. Dans les boutiques à côtés Tida achète des stock de serviettes en papier imprimés de motifs kitsch à offrir à ses amis a son retour au japon. Devant la boutique un ours automate s’ennuie tout seul en faisant des bulles.
A présent on cherche un glacier aperçu la veille mais on ne le retrouve pas. Finalement c’est dans une autre boutique, mais délicieuse que nous allons déguster un cornet de glace, ou plutôt une tour de glace au cinq parfums. C’est chez Oak & Ice sur Schönhauser Allee.
On retourne à l’hôtel faire une sieste. Comme j’ai envie de mes Kretek indonésienne, je fait en lousedé une virée en métro jusqu’à Alexander Platz, ou je trouve un des grands tabac de berlin… ils n’ont pas de Garam, je rentre bredouille.
Le soir, nous retournons a la fraiche a la vieille brasserie et achetons salades, biscuits et bières et nous prenons notre dernier dîner Berlinois a la fraiche.
Cette fois ci on va acheter notre pain en face de l’hôtel, dans une petite boulangerie au charme vintage.
Après le petit déjeuné, on va au planétarium Zeiss qu’on a découvert l’autre jour. Le bâtiment dates des dernières années de l’ère soviétique mais est très bien entretenu. L’intérieur est très sobre. Dans un coin, un ancien projecteur de planétarium est exposé, le projecteur actuel est numérique. On prends trois place au guichet, la guichetière est un peut surprise et nous précise que c’est un programme pour les enfants et entièrement en allemands, mais nous on aime les planétarium et on est très content.
En attendant l’heure de début on prends une photo de nous trois dans un photomaton vintage. Il y a aussi des expérience de physique intéressante comme ce dispositif expliquant la théorie relativiste de la gravitation avec un genre d’entonnoir renversé. Une rampe de lancement sur le côté permet de lancer une pièce de monnaie qui roule jusqu’au centre en formant une spirale qui accélère progressivement.
On rentre dans le planétarium qui est assez grand. Les places sont réservées, les sièges confortables.
Le programme du planétarium, même si on ne comprends pas l’allemands est très intéressant. C’est un vrai intervenant qui fait les explications, dans un micro et la qualitée de l’image est très bonne.
On retourne à l’hôtel chercher nos valise que nous avions laissés dans une sorte de consigne à côté de la cuisine. On se rend à la gare en tram.
Dans la gare on retourne au petit restaurant asiatique ou je suis allé le premier jour.
Puis nous embarquons dans le train pour prague. Le train passe par Dresde, après Dresde, alors que l’on s’approche de la frontière tcheque, le paysage est vraiment très beau, c’est la région de la la Suisse saxonne, La vallée de l’Elbe. Le paysage est très torturé, il y a de grands éperons rocheux très beau.
A Dresde une dame et sa fille sont montés dans notre wagon. La petite filles est très maigres, la mère un peu mystérieuse. Ce sont des russes, qui ne parlent pas beaucoup anglais.
On arrive à la très belle gare de Prague, je ne me souvenait pas qu’elle était si jolie la partie ancienne. Je pense que le plus simple est d’aller à l’appartement a pieds, on se met en route mais les filles ne veulent pas marcher vite et mon téléphone tombe en panne de batterie. On s’arrête 30mn dans un café ou on peut recharger nos téléphones puis on reprends la route. L’appartement que nous avons loué se trouve dans Josefov, le quartier juif, a deux pas de l’ancienne synagogue.
Nous récupérons les clés dans une boite à code en bas puis on monte les affaires au 4éme étage. L’appartement sous les toit est spacieux et beau. Parfait pour nous. Il manque juste des draps et serviettes pour Tida, j’appelle Oleg (l’hôte) qui appelle Katarina, une dame qui habite a côté et vient gentiment faire la chambre pour Tida. On s’installe tranquillement, puis on a envie d’aller faire une ballade et boire une bière. On rejoint les berges de la Vtlava, les illumination sur le château et le pont Charles sont magnifiques. On trouve finalement un pub ou aller, mais bruyant et qui ne fait pas a manger. Par chance pas trop cher.
Il est déjà tard, on ne s’attarde pas, mais on a le ventre vide, en rentrant on achète des instant ramen dans une petite boutique un peu chère mais qui a le mérite d’être ouverte.
Avant d’aller se coucher on mange ce repas sommaire avec un verre de thé.
On déjeune d’un peu de thé, des très chères bananes d’hier soir et des bon pain et pâtisseries qu’on a acheté à la boulangerie en bas ou on a croisé Katarina.
Aujourd’hui nous n’avons rien prévu de particulier, on va visiter la ville très tranquillement, une longue ballade.
On rejoint par un petit escalier la rue Červená et on rejoint la Synagogue vieille-nouvelle, que j’avais vu en 2013, c’est la plus ancienne synagogue d’europe, elle a été construite en 1094. Le rabby Juda Lœw ben Bezalel aurait enfermé le corp du Golem après y avoir effacé le nom de dieu dans la Gueniza (grenier ou on conserve les ancien écrits inutilisable mais qu’on ne peut détruire car le nom de dieu y est écrit).
On quitte le quartier juif pour rejoindre la vieille ville et la Staromestské Namesti, ou on s’arrête contempler l’horloge astronomique que Tida voulait voir, puis on va visiter Notre Dame du Tyn, je cherche le gisant de Ticho Brahe que j’avais vu en 2013. Nous remontons ensuite l’alchimique Karlova, la rue des rois, on admire les façades baroques et bariolés et les mystérieux ornements sculptés.
Puis bien sur on traverse le pont Charles, et on monte au château. On rentre dans la cathédrale St Guy et je suis surpris de découvrir qu’on ne peut plus la visiter sans un pass qu’on achète pour tout le château ( c’est aussi le cas pour la rue dorée, fermée par des tourniquets, mauvaise surprise. Payer pour voir une rue, je trouve ça fou !). On peut juste rentrer dans la cathédrale mais il y a des barrières, on ne peut pas s’avancer.
On fait donc un tour dans la cours du palais, il y a une relève de la garde…
Et puis on redescend vers Malá Strana pour déjeuner au Rainbow end Café ou nous devons jouer demain.
C’est dans une petite rue autours du pont Charles, qu’on trouve l’endroit, caché dans une cour intérieure, il faut passer une porte, puis remonter un couloir un peut sombre comme on en trouve plein à prague pour trouver la cour charmante. Il y a une petite fontaine au centre et des tables disposées autours. C’est très bucolique. On est très content de jouer ici demain.
Pinarn’est pas la mais son amie super sympa nous accueille bien, nous explique qu’on jouera dans la cour ou on voudra.
On s’installe a une table et Tida et Reiko commandent une soupe, moi une tartine très bonne avec des légumes et du fromage frit. Et bien sur une bière, délicieuse et bon marché.
On ce dit a demain et on reprends notre promenades, le mur John Lennon, le petit moulin sous le pont Charles avant de faire une sieste près d’un arbre vénérable du parc Kampa, au bord de la Vltava.
On reprends notre promenade avec l’ascension de la colline Petřín, par un petit chemin boisé qui grimpe tranquillement. On passe devant un lieu étrange : “The Magical Cavern”, ou un gar déguisé nous invite a entrer mais nous esquivons, c’est l’antre étrange du peintre Réon, mais un peu trop sombre pour nous.
On parvient au sommet de la colline ou il y a une tour eiffel miniature de 60m de haut qui pourrait faire rire si … elle n’avait été construite 5 ans plus tôt que la tour eiffel, et si son sommet n’était du fait de sa situation au sommet de la colline a une plus haute altitude que le sommet de la tour eiffel !
On se promène dans le petit parc au dessus de la colline, on trouve un bel arbre aux branches basses sur lequel on peut faire une petite sieste en mode paresseux.
Un peu plus loin on a la bonne surprise de trouver un petit observatoire astronomique. C’est l’Observatoire de Štefánik. On décide de le visiter, on peut rentrer dans deux coupoles. Dans l’une il y a une lunette ancienne construite par Carl Zeiss. On peut observer Vénus. Dans l’autre coupole on observe le soleil par projection et avec un filtre. Il y a aussi une petite exposition sur l’astronomie, ce n’est pas très cher et c’est du bonheur et du rêve.
On redescend la colline et on s’arrête dans un petit café ou on a un beau point de vue sur la ville, en buvant une bière je passe un coup de fil à mon frère, c’est son anniversaire, puis a Cayriech.
On commence a avoir faim, on décide de rentrer vers la maison et chercher un restaurant. Je cherche des conseils sur internet, on recommande V Kolkovně, ce n’est pas très loin de la maison, je décide d’y aller à tout hasard. Sur le chemin je nous fait passer au pied du restaurant brésilien ou il y a la maison a la grenouille que je voulais montrer a Reiko. Mais elle ne lui fait ni chaud ni froid. “La grenouille ressemble plutôt à un chien…”.
On passe notre route, a V Kolkovně on nous dit qu’il n’y a plus de place, il fallait réserver. On hésite à retourner à l’appartement, car au sous sol il y a un restaurant, peut être bon. Mais je trouve ça plutôt classique (à tort, le restaurant s’avère bon et bon marché finalement).
Je décide de marcher un peu plus jusqu’à un endroit prisé : Lokál, mais là encore, même si le lieux est très grands et intéressant et qu’on nous dit qu’on peut s’installer quelque part, il faudrait attendre une heure avant d’être servi. Et c’est bruyant. Finalement, un peu de mauvaise grâce de ma part, on retourne au restaurant a côté de l’appartement. FInalement comme je l’ai dit c’est sympa, pas cher du tout et très bon. Un peu sombre mais l’ambiance avec les vieux chandelier qui font penser à un atelier d’alchimiste est cool. Je mange une escalope panée Veprovy rizek, Reiko prend un Goulash délicieux et copieux, Tida un Svíčková na smetaně.
On mange bien en buvant de la bière et j’oublie mes contrariétés, les filles avaient raison, c’est bien ici, et c’est facile pour rentrer, on a plus qu’a remonter l’escalier jusqu’au 4ème !
Notre second jour à Pragues, ce soir on joue au Rainbow ends café. On retourne à la bonne boulangerie d’hier, cette fois ci je choisis un Strudel aux pommes, qui s’avérera délicieux.
Après le petit déjeuner, Reiko décide d’aller se promener seule avec sa guitare, Tida reste à l’appartement et je vais me promener dans la vieille ville. Plus précisément visiter la tour astronomique du Clementinum que j’avais regretté de ne pas visiter la première fois que je suis venu.
J’arrive au moment ou part une visite, il me faut attendre 30 mn avant la prochaine. En plus de la tour astronomique nous avons la chance de voir la bibliotèque du Clementinum, qui est magnifique, un chef d’oeuvre baroque et le paradis pour un bibliophile.
Notre guide nous parle un anglais approximatif et n’a pas la joie communicative mais elle est sérieuse et mignonne.
Dans une salle on peut voir des fac-similé des livres qui sont dans la bibliothèque puis on peut mettre un pied dans la bibliothèque, mais non pas se promener ou prendre des photos, ce qui fait dire à certains que c’est une arnaque, en attendant, la vue est vraiment saisissante, tant de volumes magnifique de livre traitant de toutes les sciences et religion, aussi des sciences occultes rassemblés sur des rayonnage baroque. Fantastique.
Dans la tour astronomique se trouve une méridienne, du même type que celle de l’observatoire de Paris, mais moins impressionnante néanmoins. D’ailleur dans une des pièces de la tour je remarque une série de photos noir et blanc, anciennes, de l’Observatoire de Paris, et j’obtiens l’autorisation de photographier ces clichés.
En haut de la tour astronomique, on profite de l’air frais et de la vue imprenable, puis on redescend en échangeant deux mots et un sourire avec la guide.
Je retourne à l’appartement Reiko n’est pas encore rentrée, mais je n’arrive pas à contacter Tida pour qu’elle vienne m’ouvrir la porte.
Finalement par l’intermédiaire de Reiko on arrive à s’avoir et elle descend m’ouvrir la porte. On attends tranquillement Reiko qui reviens bientôt de sa promenade.
Pour déjeuner on retourne au restaurant d’hier soir, celui qui était complet. On a pas de réservation aujourd’hui non plus mais on peut aller manger dans la salle au sous sol. C’est un peu dommage de ne pas être à la lumière du jour pour déjeuner mais tant pis.
Aujourd’hui je prends un Goulash, Tida une soupe et Reiko une salade. Avec de la bière brune. En face de nous un gars parle très fort a des vieux touristes américains que ça semble ennuyer. Il semble très bien connaître la ville et la république tchèque, peut être est il tcheque vu son accent, mais il parle trop et trop fort, ses amis semblent ennuyés.
Après le restaurant, on rentre à l’appartement chercher les instruments et on se rend au Rainbow ends Café. On s’installe dans un coin.
Je prépare les instruments et place le téléphone pour filmer le concert. Au départ il n’y a pas grand monde mais petit à petit des clients arrivent et on a un petit public.
Tida joue ses ballades qui se marient parfaitement avec l’ambiance des lieux. Puis on joue Miginbi, je dit le texte en français. Il y a un très bel accueil, beaucoup de personnes applaudissent et on a droit a un généreux chapeau.
Tout en rangeant le matériel, on fait connaissance avec quelques spectateurs, il y a cette jeune femme canadienne, qui parles parfaitement japonais, car elle y a vécu 10 ans et passait là par hasard. Aussi Krimo qui parle très bien français et anglais ; il est algérien mais vit depuis quelques années à Pragues. Il connaît bien la ville, fan de manga (Naruto) et de hard rock, on l’appelle Krimo.
On sympathise, lorsqu’on a fini de plier le matériel il nous propose d’aller boire un verre chez un ami à lui qui tient un genre de bar clandestin et sur la route il nous offre des trdelnik au nutella. On traverse la vieille ville puis c’est un quartier plus moderne.
Le café en sous sol est sympa, c’est une cave aménagée. On prends des bière, j’en offre une a Krimo. On manque un peu d’air ici, même s’il fait frais et c’est agréable. Ce qui n’est pas très cool ce sont ces américains éméchés, et buvant des bières en fumant des pétards jouent à des jeux vidéos. Mais ils ne font de mal à personne.
Tida joue un petit morceau sur le piano qui est là, le patron coupe le son du vidéoprojecteur, mais continue a jouer a un jeu de voiture violent accompagné par la ballade kawaii de Tida. C’est un peu surréaliste.
Quand même on aimerais revenir ici, en partant on prends des photos de la rue pour se souvenir. Puis on rentre tranquillement à pieds. A l’appartement on fait couler un bon bain mérité pour soigner notre fatigue. La nuit est courte.
On se lève en effet à 5h00 le lendemain matin, pour être a 6h30 à la gare. On range rapidement les affaires et prépare la valise, on avale rapidement un petit truc et on prends nos provisions de pain et strudel achetés la veille, puis on retraverse la ville a pied, au petit matin.
Sur la place centrale que je m’attends à trouver vide, c’est l’heure surréaliste des photos de mariages, une dizaine de couple en robe et costume, asiatiques pour la plupart font immortaliser leur bonheur.
On rejoint la gare à l’heure, on attends même un peu notre train. On a prévu un retour en train à Paris depuis prague bon marché mais quelques peu aventureux, a base de train régional et petit tortillard. Depuis le Paris Berlin du premier jour, j’ai le pressentiment qu’il va y avoir un cailloux dans l’engrenage sur ce parcours là. Petit étre lors du premier changement à Cheb où on a que 10 mn pour changer de train ?
En attendant le paysage en république tchèque est très beau et très boisé, notre petit train est bien agréable. et on arrive bien à l’heure a Cheb près la frontière. Notre changement se passe donc parfaitement.
Le second train nous amène ( dans les temps ) à Nuremberg, la ou nous devons changer pour un train pour Stuttgart. Petit stress pour trouver ce train parmis les nombreux quais de la gare, on arrive finalement devant un train ou les portes restent fermées, on ne peut pas embarquer. Il y a une file de voyageurs qui attendent. Je ne m’inquiète pas vu que ce train doit nous amener à Stuttgart où on a prévu de déjeuner car nous avons 1h30 d’attente avant le TGV qui doit enfin nous amener à Paris.
Finalement on comprends que ce train ne partira pas, il nous faut prendre un autre train qui part une heure après. Je me dit qu’il reste peut être une demi heure de battement avant le TGV, que si ce train va à la même vitesse que celui initialement prévu on sera dans les temps.
Mais ça ne semble pas être le cas… on est dans un petit tortillard bondé, qui va aller très lentement et s’arrêter a toute les plus petite gares de banlieue avant Stuttgart.
Mal installé sur des strapontin, entre deux wagon envahis par des touristes anglais à vélo dont un tandem très long, on essaie de garder espoir, mais on le perd totalement lorsque le contrôleur, visiblement débordé car seul à bord pour gérer la crise, il en oubli son café, nous explique, en allemands (lorsque je lui demande s’il parle anglais, il me répond “a little” et reprends de suit en allemand) que c’est une “Gross Katastrof”. En gros a Stuttgart, il nous faudrait prendre un autre train, donc galérer encore avec valises et tout pour aller récupérer un TGV dans un bled dont j’ai oublié le nom et arriver à Paris à 21h.
Donc on se prépare au pire et on déprime en étouffant alors que le train enchaîne les gares de banlieu.
A Stuttgart on arrive 10 mn après le départ théorique du TGV, j’avais gardé au fond un peu d’espoir et je regarde le tableau des départs, le TGV est toujours à quai, il nous a attendu. Euphorique, nous courrons sur le quai voisin !
C’est la délivrance, on va s’acheter des bières à la voiture bar pour fêter ça !
Puis c’est un parcours tranquille jusqu’à Paris où on arrive vers 18h30.
On rentre à l’appartement, content d’y être arrivé mais pas si fatigués, du coup on décide d’aller dîner dehors.
Et Tida nous invite, on va chez Jérémie, a la bonne crêperie près de République, et on déguste une bonne crêpe en terrasse avec un cidre conseillé par le patron. Repus nous rentrons tranquillement dans la nuit encore un peu étouffante, on passe chez Adel pour montrer l’endroit à Tida puis nous rentrons à la rue de Jarente.
Le matin, on part à Pigalle avec Tida pour porter la guitare de Nathalie a réparer a la boutique que nous a recommandé --- à Berlin : Guitar Garage.
On arrive un peu en avance et on attends devant la boutique. Le gars à l’accueil regarde la guitare, il explique que ça devrait être simple de faire la réparation en revanche le vernis demandera beaucoup de travail, se sera plus cher, il appelle un collègue pour gérer l’affaire.
Ce deuxième gars est plutôt rassurant, pour lui ça se fera sans problèmes, il nous annonce un prix dans les 450€ que l’assurance de Tida devrais payer. On explique qu’on reprends la guitare, je la ramènerais dans la semaine suivante, Tida avance 200€ sur prix du devis et on rentre à la maison. Sur le chemin je fait un petit détours pour montrer le Moulin Rouge à Tida.
Après le déjeuner, on se rend chez Adel vers 15h00 pour installer notre matériel et on commence le concert vers 16h00, on finit à 17h00 et on doit quitter Adel a 18h00, passer à la maison à 19h00 et être au casino de Paris pour le concert de Milton Nacimiento à 20h00 (21h00 en réalité mais comme il y a, soit disant, une première partie ils ont dit d’y être pour 20h00).
Le concert se passe très bien, comme les précédent. On décide de jouer Miginbi en premier cette fois ci. Sandra, l’amie brésilienne de Reiko est venue avec son mari Marc et une amie japonaise qui suit avec elle les cours de l’OFII.
On fait une belle performance, des gens de la rue s’arrêtent et certains même rentrent un petit moment pour écouter notre histoire. L’amplification avec le petit ampli Yamaha fonctionne super bien.
Tida est un peu émue lors de son concert et elle finit les larmes aux yeux, très émue. Après le concert on reste un petit moment pour boire un verre et se reposer, puis on rentre a la maison. Avec Reiko nous repartons de suite, les filles ont achetés des Banh Mi vietnamien à la petite boutique asiatique à côté de l’église Saint Paul. Tida va manger le sien tranquillement en faisant une petite ballade à Paris, cherchant des souvenirs à ramener au japon. Et Reiko et moi on le mange en promenade vers le Casino de Paris. On y va tranquillement en prenant notre temps, il ne fait plus chaud comme la semaine dernière, c’est agréable de se promener.
On arrive a la salle de spectacle, il y a beaucoup de monde dans le hall d’accueil. Visiblement beaucoup de personnes sont arrivées en avance et il n’y a pas de première partie. C’est un peu chaotique. Tout le monde est agglutiné et il fait très lourd. Les fontaines a eau sont en partie épuisés. Lorsque j’essaie de sortir pour en acheter a côté on me dit que toute sortie est définitive…. c’est un peu compliqués. Enfin ils finissent par remplir les fontaines a eau et on peut remplir nos bouteilles et aller s’installer a nos place. Il fait très chaud, je vais garder mon éventail a la main toute la soirée, comme beaucoup de spectateurs. Il y a bien une soufflerie (bruyante d’ailleurs) mais qui ne semble brasser que de l’air chaud.
Malgré ces conditions terribles, le concert est magnifique et émouvant. Milton Nascimento est un star de la musique brésilienne tendance jazz, c’est un vieux monsieur de 77 ans et a un moment il doit sortir de scène, mais l’orchestre continue et il revient ensuite après s’être reposé.
Reiko qui adore ce musicien est très heureuse et très émue, moi aussi ça m’a plu et je suis content qu’elle m’ai fait découvrir cet artiste. Sur le départ, nous engageons la conversation avec un couple lui est brésilien, très ému lui aussi d’avoir pu entendre son idole.
Puis nous rentrons doucement dans la nuit, nous reposant à chaque pas de la tournée européenne qui s’est achevée cet après midi chez Adel.
Il n’y a pas vraiment de projet pour aujourd’hui, après le dîner on décide de partir Reiko Tida et moi pour le parc des exposition, c’est une chance de croiser nos amis de Salomé no Kuchibiru avant leur départ pour le japon. Moi je les ai déjà vu chez Emilie avant d’aller à Berlin, mais Reiko était à ce moment là en Belgique et n’a pas pu les rencontrer.
Comme c’est le premier dimanche du mois, le matin on décide d’accompagner Tida a Beaubourg, la vue est très belle la haut et c’est un musé intéressant. En chemin on achète des cadeaux pour Mizuno san, Keiko chan et kazumi chan. Un pain en forme de phallus dressé (tradition du marais) pour maître Mizuno san et on joue la carte des contraste avec des cheveux d’ange si délicats et délicatement parfumés pour Keiko et Kazumi.
A Beaubourg, j’en profite pour passer au magasin de bricolage et acheter un balais et une pelle ( j’avais bouzillé l’ancienne le premier jour ou Tida est arrivé en ramassant des bris de verre d’un bocal que j’avais lamentablement laissé tomber sur le sol lamentablement …. ).
Puis je rejoint les filles, on parcours quelques salles de la collection permanente sur les surréalistes, profitant d’une agréable clim’.
L’après midi on quitte l’appartement vers 16h00, a 17h00 on est a parc des exposition, mais c’est la fin de la Japan Expo, la gare est remplis de gamins en costumes de manga qui retournent vers Paris.
On attends a la gare pendant que Reiko discute avec Mizuno san au téléphone. Finalement ils conviennent de se retrouver dans 40mn dans un centre commercial, entre l’aéroport et le centre des exposition. On ne peut pas y aller a pieds. On décide d’attendre un bus qui met beaucoup de temps à arriver, du coup je commande un Uber en parallèle, mais le temps qu’il arrive le bus arrive à l’arrêt. Que faire ? se décider vite j’essaie d’annuler le Uber et on décide de courir pour avoir le bus. Patatras, Reiko se prends les pieds dans le pantalon ample vert que je lui ai offert l’an dernier et s’étale de tout son long, elle se rappe le genoux et ses bras, ses vêtement sont salis, mais on a pas le choix, on monte dans ce bus. Et il faudra encore marcher un bon moment, en terrain hostile tout est pensé pour les voitures et rien pour les piétons pour rejoindre l’entrée du centre commercial. On se cherche un peut mais enfin on finit par retrouver Mizuno et Keiko, Kazumi se repose à l’hotel.
On s’installe dans un restaurant italien de la galerie commerçante et on vide quelques pintes, plus chères et moins bonnes qu’à pragues en discutant.
On reste une bonne heure et demi a cette table, puis on décide de rentrer en bus. Encore la galère, il y a un arret pas loin, je me dit que le plus simple c’est d’y attendre un bus qui va directement à Bastille. DU coup on laisse passer celui qui retourne au parc des expo, et on se retrouve a attendre une grande demi heure. Une fille sympa se pointe et commence a discuter avec nous, elle nous convainc finalement de ne pas attendre ce bus qui ne vient pas, on va retourner a parc des expo et de là rejoindre Châtelet en RER.
En route on commence a avoir faim et trop fatigué pour cuisiner, du coup on ira se régaler chez Happy Nouille, pour oublier les malheur de cette dure journée ! Soupe de ramen, Yaki soba et Loc lac du chef !!
Tida repartira le lundi 08, en début d’après midi, Reiko va l’accompagner à l’aéroport. Quand je rentre le soir avec des bons radis du jardin je sent bien qu’elle est fatiguée et qu’elle a mal a son genoux. On mange les radis qui ne sont pas mauvais.
Le jour suivant elle se sent un peu mieux mais le mercredi soir, la veille du jour ou on doit partir à Moulis pour le baptème de mon neveu Adrien, elle n’est vraiment pas bien et n’a plus envie de partir. Trop de stress, trop vite, elle veut se retrouver seule un peu.
On décide donc que je partirais seul. Au petit matin elle fait quand même son sac mais se retourne encore au dernier moment. Finalement je pars seul.
Nathalie me rejoint dans le bus 96, et on va ensemble a Montparnasse. On prends le train jusqu’à Toulouse, puis un train régional jusqu’à --- et enfin un bus jusqu’à Saint Giron. Pascal vient nous chercher et nous amène à notre Airbnb. On y reste trois nuit. Nathalie n’aime pas beaucoup l’endroit mais je trouve le coin superbe et j’aimerais y retourner avec Reiko.
Le second jour je fais une randonnée magnifique sur les trois sommets qui surplombent Moulis et Aubert.
Je pars sans eau, en sandale vers 10h00. Je suis d’abord la route qui mène à Luzenac et vais voir la pile gallo romaine, mais c’est l’église du XIIème qui me plait le plus.
Puis je reviens un peut vers Moulis et bifurque sur le petit chemin qui monte rude à la croix. La je me retrouve au sommet de la falaise qui surplombe le village, la vue est saisissante. Il y a des deltaplanes qui partent d’ici parfois. Je suis un chemin de crête, avant de descendre du côté de Montfaucon par un petit chemin broussailleux et à peine visible qui débouche sur la carrière de marbre d’Aubert. Je passe sur l’ancien pont romain et de suite vais me plonger dans la rivière, il fait chaud, j’ai soif. Avec mon bâton de pèlerin je vais visiter mon frère et lui mendier un peu d’eau. Contre rien, le droit d’aînesse, il l’a déjà !
Et cet après midi là je vais plier 60 grues japonaises avec des serviettes en papier souples pour décorer la salle des fêtes. Le lendemain c’est le baptême de Adrien, et mêmes mon père et ma mère font le déplacement jusqu’en ariège. Ils rentrent le soir même, nous c’est le lendemain que Pascal nous amènera à Cayriech ou je vais passer une semaine avec mes parents et mes neveux. Surtout passer du temps avec les neveux, leur organiser jeu de cache cache et chasse au trésor. On ira aussi voir passer le tour de France près de Caylus.
Puis je rentrerais à Paris et retrouverais Reiko reposée et en bonne forme. Elle me dit que la semaine suivante son amie Mari ya qui est avec un visa d’etude travail en espagne va venir à Paris. Je lui demande combien de temps … elle me répond assez vague : “un mois…” bon on verra !
Entre temps Emilie me contacte et me propose d’aller la voir à Réville se sera pour son anniversaire le 1er Août.
Mari Ya arrive bien à Paris, le jour du record absolu et historique de température. 42° a Paris ! En Normandie il faisait 30 et quant on y va 3 jours plus tard on a froid.
La mer est a 17 18, je me baigne un peu mais c’est trop froid pour Reiko qui fait trempette et aussitôt saute dans un bain chaud et sous les couvertures.
On aura aussi cette petite aventure d’aller sur l’ile de tatihou a marée basse et de se retrouver avec stress obligé de retourner vers St Vaast quand la mer revenait, et Reiko avec des sandales cassées ! Enfin on a bien mangé et on c’est bien amusé, même si l’ambiance n’a pas été toujours si légère entre Emilie et Eveline, la maison est chargée de souvenirs.
On rentre comme on est venu, en bus.
Mari ya va rester un mois avec nous, se levant généralement tard et ne sortant pas trop, partageant nos repas… ça gène aussi un peut Reiko qui lui propose de nous aider à défricher le terrain a côté de notre potager à Meudon. On s’y met le 15 et le 16 Août. de grosse journée de travail qui font du bien à tout le monde. Et finalement Mari Ya repart en bus pour l’espagne le 20 Août.
Et nous préparons à présent notre prochain voyage avec Reiko, Israël palestine du 3 septembre au 17 septembre. Du coup j’ai trouvé une bonne lecture pour mon bus du matin… j’en suis a la moitiée du pentateuque et j’ai l’espoir de finir.
Hier soir, j’allais fumer une Kretek (Chinatsu, rencontré avec Gaël Emilie et François en 2015 et qui était de passage à Paris lundi dernier - 12 Août - m’en a ramené deux paquets du japon ) et je croise cette voisine que j’aime bien et qui a l’habitude de s’en griller une sur le perron. On sympathise et j’apprends qu’elle est photographe animalière. Elle me montres quelques un de ses clichés ; ils sont superbe !
Et aujourd’hui on a acheté des matelas autogonflant pour dormir a la belle étoile dans le désert du Negev ! Si on m’avait dit qu’un jour ….