Tida est arrivé de Nagoya, après de longues heure d’avion et un changement à Pékin (ou Shanghai ?) vers 18h00 et Reiko et partis la chercher seule à l’aéroport en fin de journée, pendant que j’étais à mon cours de Japonais avec les collègues, chez Françoise.
Je suis rentré à pied tranquillement mais quand même un peu joyeux de retrouver Tida, je pressait le pas.
Les filles étaient déjà à la maison et avaient montés les valises. On a mangé un bon curry au poulet préparé par Reiko. Comme Tida m’avait ramené de la bière “Suiyoubi no Neko” dans sa valise j’en ai bu une avec plaisir.
On c’est fait quelques cadeaux. Dans l’après midi j’étais passé une fois de plus au potager, dans l’espoir de ramener des Radis que j’avais planté pour les manger avec Tida, mais malheureusement ils n’avaient pas encore poussé.
Parmis les Omiyage que nous a ramené du japon Tida : des Fundoshi (les pagnes-slips japonais :-) )
Aujourd’hui le plan de la journée est assez compliqué. Je vais travailler (et passe au potager après déjeuner ; mais toujours pas de radis… ), puis je retourne a l’appartement, vers 18h00. Je prépare mon “canard au miel et pomme de terres sarladaises” pour les filles. On mange et je rejoint Emilie devant le Paul Beusher de Bastille, mon pantalon d’été indien vert avec le pagne qui dépasse sur le devant.
Je trouve le moyen de faire un trou en fumant une Kretek du second paquet que m’a rapporté Eba-chan du japon.
Emilie me remet les clefs de sa maison ; on discute un peu, puis je retourne à l’appartement. Les filles s’apprêtent à partir en promenade. Le temps de me changer, je file à l’aéroport accueillir Jun et Akira de Kokkei no Doa.
Ils sont bien content de me retrouver, après une trentaine d’heure de voyage et un changement à Moscou ! Mais il reste encore une petite galère supplémentaire à laquelle on va faire face ensemble.
En effet, on se dirige vers le RER B, on achète le billet pour fontenay, on descend sur le quai pour apprendre qu’aucun train ne partira d’ici. Il faut prendre un bus de substitution jusqu’à Aulnay sous bois. Et bien sur on ne nous donne aucune indication sur ou trouver ce fameux bus de substitution. On traverse donc l’aéroport essayant de glaner des informations au petit bonheur la chance. Finalement on apprends qu’il faut changer de terminal avec la navette, et sur le parking une longue file d’attente nous confirme bien que le bus partira d’ici.
Reste a savoir si on pourra y monter et si il y aura bien un RER B a Aulnay sous bois. En attendant je suis en duplex avec Mr Gaël au cas ou on ne s’en sortirais pas.
On grimpe dans le bus, dans les derniers acceptés car ils ne prennent pas les voyageurs debout. 15mn environs pour rejoindre Aulnay Sous Bois. Et 20mn a attendre le RER B pour Robinson. Ambiance plutôt craignos. Je leur offre un soda, les gars se mettent a fumer des clopes avant de se faire rembarrer par des contrôleurs. Mais le train arrive finalement et nous ramènes jusqu’à Fontenay aux Roses. La maison est nickel, on met au point le rendez vous de demain pour la fête de la musique et je vais me coucher dans la chambre rouge.
Je me réveille tôt le matin mais il fait déjà chaud dans la maison d’Emilie. Je me repose un peut sur la méridienne. Akira est déjà debout et Jun est réveillé. On va sortir ensemble de la maison. Et c’est plus simple ainsi car le système des clés de la maison d’Emilie a changé cette année. On ne cache plus les clés près de la maison et on doit fermer le portail à clef a chaque fois.
J’arrive vers 11h30 a la maison. On a prévu de déjeuner avec véronique une amie de Reiko. C’est la dame qui a une belle boutique de chapeau dans le village saint paul. Elle est très gentille. Son maris était polonais, elle aime bien parler avec les étrangers.
Elle ont sympathisé avec Reiko la fois ou on est passé devant le magasin et nous avons acheté une belle casquette bleu verte qui allait parfaitement a ma petite grenouille.
Depuis elles se sont revus et un rendez vous avait été fixé ce jour là a 12h30 pour déjeuner et présenter Tida a véronique.
On va donc au village Saint Paul mais la boutique semble fermée. Je suis un peu inquiet que véronique ai oublié le rendez vous avec Reiko, on décide d’attendre un peut devant la boutique pendant que je vais faire la photocopie des flyers. J’ai oublié d’imprimer des flyers à l’Observatoire. Du coup Reiko voulait y aller tout à l’heure, près de beaubourg ou il y a une boutique bon marché mais il y avait trop de monde et elle a renoncé. J’y vais et la petite boutique internet de la rue de jouy est bien ouverte. Je fait les copies et rejoint les filles devant la boutique du village saint Paul. Elle sont en discussion avec un photographe japonais qui tient la galerie en face du magasin de chapeau. Je le connais déjà. On échange cartes et contacts.
Comme véronique n’est toujours pas la on suppose qu’elle a oublié. On change donc de plan et on va manger une délicieuse pizza marseillaise à “La Cerise sur la Pizza” tout près.
La serveuse est très sympa. C’est une italienne qui s’intéresse beaucoup au japon et parle assez bien japonais. Notre pizza Poire-gorgonzola est fameuse !
Après le repas on repasse a la maison pour chercher les instruments et on se met en route vers le café “Qu’a Fait Merlin” près du cimetière du père lachaise et la ou Reiko suivait ses cours de français de l’OFII.
Quand on arrive Laurent et ses potes sont en train de monter le chapiteau. On range les guitares dans la camionnette d’un des gars du groupe de Laurent et on attends tranquillement le début des hostilités. On joue entre 17h00 et 18h30.
La fête de la musique commence avec un genre de beatnik, guitare et voix qui fait des reprises contestables de ballades rock. Puis Bisou-Bisou, un duo marrant et énergétique. Reiko et Tida adorent les choregraphie ( surtout “j’aime, j’aime,j’aime… je t’aime !).
En parallèle, à côté de notre chapiteau, la crêperie a programmé un DJ japonais qui a apporté tout un matos de fous pour faire du gros son. Puis un peu plus loin un autre chapiteau, pour d’autres groupes. Ambiance fête de la musique, tous les sons se mélangent, mais on fait avec.
Tida joue en premier, luttant avec la techno agressives du japonais, ses ballades gentilles parviennent à faire danser les petites filles et séduire les jeunes hommes.
Puis Reiko et moi on joue “Oni no Ko”. Dans le public il y a Soufiane, le prof de français de l’OFII que Reiko aime bien.
Difficile de jouer dans le brouhaha mais on ne s’en sort pas trop mal.
Après nous c’est Jun et Akira qui réveillent tout le monde avec leur rock free et hystérique. Ce moment magique ou une famille de chinois promenant le grand père en fauteuil roulant passe devant la scène de Kokkei no Door, et s’arrête pour photographier le papy souriant devant ce pantin de diable de Jun s’excitant sur sa guitare puis photographiant ce même grand père entre Reiko et Tida.
Gaël nous rejoint un peu tard. il a donné rendez vous à un pote chef de restaurant dans la petite crêperie à côtés et ils sirotent du saké. J’en prends un verre sur ma bière. La soirée se passe tranquillement en buvant quelques bières. Les filles veulent rentrer ; mais je doit rendre les clefs de la maison d’emilie à Jun et Akira donc je reste un peu plus longtemps pour les attendre.
Après leur avoir donné les clés au moment ou je décide a me mettre sur le chemin du retour, Fabienne nous rejoint. Gaël à finit sa soirée aussi, et ici la musique est un peu forte ici, alors on décide d’aller boire quelques vodka chez fabienne. On rentre par les rues bruyante.
Chez Fabienne on se remémore le vieux temps en parlant de la fin du monde.
Nous nous levons vers 9h00 et prenons le petit déjeuner avec Tida. Puis on commence à préparer nos bagages pour le voyage à Lille de demain. On prépare aussi des sandwich pour le pique nique de ce midi à l’Observatoire avec Sandra, une amie de Reiko rencontrée lors des cours à l’OFII et marc son mari. Reiko et Tida on acheté beaucoup de cerises avec lesquelles je fait un bon clafoutis. Il y aura aussi un clafouti à l’abricot. On fait un petit balluchon dans un carré de tissus japonais, c’est un Furoshiki.
On se met en route a pied, je prends le furoshiki a la main, ça me va bien nous dit Tida qui décide de m’offrir le carré de tissus pour emballer mon Bento lorsque j’irais au travail. le rendez vous est à 14h00. On traverse la seine et on passe près de Notre Dame en travaux, et on arrive presque à l’heure. Mais Sandra et Marc sont en retard. On les attends à l’intérieur de l’Observatoire parce qu’il y fait un peu plus frais. Finalement ils ne vont pas arriver avant 15h00.
Comme ce petit pique nique à l’Observatoire c’est organisé un peu vite hier soir, je n’ai pas eut le temps de m’organiser pour avoir les clef des visites, du coup j’y vais un peut au culot.
Après discussion, et on doit appeler Harry qui va confirmer que je peut rentrer dans le campus pour faire le pique nique, on nous laisse entrer. Mais on ne peut pas rentrer dans le bâtiments ni monter sur le toit.
On s’installe sur l’herbe et on étale les victuailles. On a des sandwich, des chips, des jus…
On passe une bonne après midi puis on rentre a pied en faisant une belle balade a la fraîche, on passe par la rue Mouffetard pour faire visiter Tida.
Rentré à la maison on finalise nos bagages pour demain, la valise de Reiko avec nos affaires a nous trois pour 10 jours plus nos instruments que l’on porte sur le dos.
Tida porte la guitare de Nathalie dans une housse souple que j’avais récupéré du temps de l’Alphabet Désiré.
Finalement on partira plus tard que ce dont je me souvenait, le train est à 9h46 à la gare de l’est.
Nous partons donc ce matin pour Lille ou nous allons jouer au jardin écologique. C’est Laureline, danseuse rencontré lors du festival Paint Your Teeth de 2017 qui nous a dégoté ce bon plan.
Le TGV part de la gare de l’est ; petite galère pour y aller avec la ligne 4 qui est fermée et on doit courir pour récupérer le RER B jusqu’à Gare du Nord, mais une fois à la gare pas de retard au départ et une route tranquille, on arrive sans encombres à Lille.
D’un coup de deux stations de métro, on rejoint la station Maurice Pellevoisin en face de laquelle se trouve le “studio 59” ou répète Laureline.
On la retrouve dans la salle de danse à l’étage et on assiste en se reposant à la fin des répétitions.
Après la répétition, deux stations de métro de plus et on arrive à “Fort de Mons” où est l’appartement de Laureline qui nous accueille aujourd’hui. Laureline a acheté deux appartements dans cet immeuble, il y en a un qu’elle loue à un garçon qui n’est pas là aujourd’hui et a accepté de nous le prêter. C’est assez grand et confortable. Il y a un grand lit rond dans la chambre ou on va dormir avec Reiko. Tida dormira sur le canapé.
On pose nos affaires, puis on va manger en ville. Laureline à donné rendez vous à trois amies a elle dans un petit endroit : “Le pain quotidien”, un genre de café-boulangerie-salon de thé sympa.
On mange des tartines végétarienne en buvant une bière fraiche et en discutant avec les potes de Laureline. On prends notre temps mais bientôt il nous faut partir pour rejoindre à pied le Jardin écologique.
On traverse la vieille ville, puis les rues pavées charmante vers le nord de la ville. Le Jardin écologique était une friche sur les fortification Vauban, que des habitants ont décidé de gérer et d’aménager en jardin. C’est aujourd’hui une réserve naturelle en pleine ville. Et au milieux coule la rivière tortue.
Une scène à été installé en plein air, avec une buvette sur le côté dans un petit fourré, ou on fait aussi griller des saucisses au barbecue. Comme c’est la fête du jardin écologique, il y a d’autres activités organisées et en cours, du coup on a le temps d’installer tranquillement notre matériel.
La semaine dernière on a fait plusieurs essais au potager de Meudon pour tester l’amplification avec le petit ampli Yamaha acheté en 2014 à Tokyo. J’y branche en entrée un ZOOM H6 qui me sert de mini table de mixage pour 4 entrées. Le micro qu’on a acheté, le sanshin, ma guitare et le charango. La guitare de Reiko est dans l’entrée principale du Yamaha.
Le matériel installé et testé, on va pouvoir commencer. On joue “Oni No Ko” devant le public attentif, dans un cadre forestier tout à fait approprié, puis Tida joue 20mn ses chansons. Il y a pas mal de personnes pour nous écouter et on vend quelques CDs. Après le concert, en buvant quelques bières on sympathise notamment avec un couple sympa fan du japon qui sont venus avec leur bébé.
A 18h00 on quitte le jardin écologique et on va poser nos affaire chez Juliette qui est une amie de Laureline qui fait partie de l’association qui gère le jardin et habite tout près. Elle est peintre et dans son appartement on peut voir beaucoup de ses tableaux. On pose nos sacs lourds et on va faire une promenade autours du fort vauban de Lille. Il fait très chaud mais la promenade est ombragée. Il y a un site d’accrobranche ou Reiko aimerais revenir.
On fait une petite pause dans une buvette en plein air et on retourne devant chez Juliette. On l’attends une vingtaine de minutes en jouant à faire deux rythme différent avec chacune des deux mains.
On gagne à pied les rues de la vieille ville ou on se trouve un estaminet, je commande une carbonade avec des frites, Reiko a une salade, Tida des beignets de poisson.
On rentre ensuite chez Laureline. Il fait bien chaud et après la douche un bon bain est le bienvenu.
On se lève vers 9h00. Il n’y a pas grand chose pour le petit déjeuner à la maison, ni pour le déjeuner alors on décide de sortir pour trouver un supermarché. Il faut aussi acheter de la pommade pour soigner les piqûres de moustiques et des sprays anti-moustiques.
On trouve une pharmacie en prenant la direction opposée a la pyramide qui est devant chez Laureline.Dans ce magasin on demande la direction d’un supermarché et on nous conseille le Cora qui est tout près.
On marche donc un petit quart d’heure et on arrive au supermarché. On rentre par une cafétéria qui plait aux filles car ça leur rappelle le style des cafétéria de l’ère Showa des années 80 ( coloré ). On prends un café, un ju et une chocolatine. A la télévision, BFM TV boucle sur la canicule qui vient (la 1ère de 2019).
On va ensuite faire quelques courses qu’on ramène avec une balade sympa chez Laureline ou on se prépare une salade pour le déjeuner.
On prends nos affaires qu’on amènes dans une consigne à la gare de Lille EUROPE d’où les filles doivent partir pour Bruxelles.
Puis on va se promener en ville et visiter la cathédrale Notre-Dame-de-la-Treille. C’est une cathédrale moderne, hier en passant devant Laureline nous a dit que son mur de façade fait de marbre très fin laissait filtrer la lumières et que de l’intérieur c’était très beau.
Effectivement, la Cathédrale est magnifique. Il fait très frais dedans, du coup on a un coup de chaud en sortant et on va acheter des glaces qu’on mange à l’ombre sous les cerisiers.
Je raccompagne les filles à Lille EUROPE et on récupère les valises. La canicule à bien commencé, on distribue des bouteilles d’eau dans la gare. J’ai un coup de fatigue, et me repose pendant que les filles vont faire un tour de piano à quatre mains sur le piano de la gare.
Je les accompagnes ensuite sur le quai et leur train part pour Bruxelles.
J’ai mon sac sur le dos je rejoins la gare de Lille Flandre, saluant au passage la statue du tout petit François Mitterrand, et me rappelant du jour ou Héloïse m’avait parlé de cette statue. Nous étions venus à Lille ensemble depuis Marseille. Elle avait fêté son diplôme de science po à Aix, puis la soirée on était allé sur Marseille, on avait passé la nuit chez un ami a elle près du vieux port a fumer des Camels et je lui avait offert l’exemplaire caligraphié et enlluminé d’Eloé Feuille De Til que j’avais écrit pour elle. Et j’ai le rêve secret que dans un coin de sa bibliothèque ou de son coeur elle l’ai gardé.
On avait pris ensuite un train pour Lille, une autre fête, vietnamienne ou j’avais vu son Ao Dai, les robes traditionnelles vietnamiennes. Puis on avait dormis ensemble dans sa chambre universitaire. Chastement, j’étais au pied du lit. Le lendemain je repartais a Cayriech ! Au bilan en deux jours j’avais traversé trois fois la france ! (Paris - Aix - Marseille - Lille - Montauban ). C’était en 2003 ou 2004 et j’étais alors jeune et fou.
Et cette époque me revient en mémoire, je passe le pont sur la voie ferrée et monte dans mon train pour Paris. Il y fait plus frais qu’à Lille lorsque j’y arrive. Je décide de passer chez moi poser le sac qui est très lourd avec l’ampli et les instruments, prendre une douche rapide puis rejoindre Gaël chez Philippe et Rachel pour descendre les instruments qu’on va utiliser dans Paint Your Teeth dans le garage.
Une petite Kretek sur la route du Koto, je retrouve Gaël, on fait le taff puis on va chez Emilie, saluer Salome no Kuchibiru arrivés dans la journée. Tout le monde est content de me revoir !
L’occasion aussi de rencontrer la danseuse burlesque Odile.
On ne reste pas longtemps parce que j’accompagne Gaël chez Laurent Jarige, à côté du “Qu’a Fait Merlin” ou on va récupérer un ampli guitare que Laurent nous prête pour le festival.
Puis je rentre a pied, une dernière Kretek, un vent salutaire souffle dans la nuite et je rejoint mon Hamac.
Il fait chaud, il va faire encore plus chaud dans la journée. C’est l’occasion d’étrainer le Fundoshi, le pagne japonais que Tida m’a offert. Je le porte sous le samue noir, cadeau de Daichi.
Hier soir on a prévu un barbecue chez Emilie pour ce soir, après le concert au square Villemin. Je vise 11h00 chez Emilie, je part donc à 10h00, vais acheter trois baguettes chez Manon et du bon fromage chez Laurent dubois (Camembert, Sainte Maure, Comté, Chèvre) puis file e